Inventaire de base
- Inventaire dendrométrique et strate de sous-bois
- Échantillonnage destructif de la végétation
- Conditions abiotiques
- Contenu et concentrations du sol en nutriments
- Minéralisation nette de l’azote
- Inventaire des débris ligneux
- Chute de litière fine
- Décomposition des litières fines et grossières
- Méthodes d’analyse des sols et des résidus ligneux (1998 – 2003)
Inventaire dendrométrique et strate de sous-bois
Cinq placettes – échantillon (PEP) permanentes (400 m2) ont été mises en place à l’intérieur des parcelles expérimentales (PEX) (2 à 3,5 ha). À l’intérieur de celles-ci, tous les arbres et arbustes dont le diamètre à hauteur de poitrine (dhp) est > 5 cm sont mesurés, identifiés et numérotés. La même procédure est reprise à l’intérieur d’une sous-placette (100 m2, quartier nord-est) pour les arbres et arbustes dont le dhp est compris entre 2 et 5 cm.
Le suivi des strates arbustive inférieure, herbacée et muscinale et de la régénération (SAFE 1 et SAFE 2) est effectué à l’intérieur de huit quadrats de 1 m2 disposés systématiquement le long de quatre rayons à l’intérieur de chaque PEP. Le quadrat de 1 m2 est subdivisé en 25 mailles de 20 cm x 20 cm. À l’intérieur de chaque maille, les espèces présentes sont notées. L’abondance d’une espèce donnée à l’intérieur du quadrat de 1 m2 correspond au pourcentage de maille où on la retrouve. Les semis et les arbustes sont dénombrés sur l’ensemble du quadrat par classe de hauteur.
Les inventaires de régénération (SAFE 3) sont réalisés dans des placettes circulaires de 2 m2, à raison de huit placettes disposées systématiquement le long des quatre rayons de chaque PEP.
Échantillonnage destructif de la végétation
L’estimation de la biomasse végétale des strates de sous-bois requiert un échantillonnage destructif. À l’intérieur de deux quadrats de 0,5 m2 localisés à l’extérieur de chaque PEP, toutes les plantes arbustives et herbacées de même que les rejets de tremble sont récoltés et pesés par grand groupe d’espèces (mousse, herbacées, arbustes et tremble). Les tissus sont conservés pour l’estimation au laboratoire du poids sec et des concentrations en nutriments.
Conditions abiotiques
Les conditions environnementales sont caractérisées à l’intérieur de chaque PEP. L’ouverture du couvert forestier est caractérisée à partir de photos hémisphériques prises au centre de chaque PEP juste au-dessus de la strate arbustive. Des mesures au LAI sont aussi prises dans les PEX le long des deux diagonales à 75 cm au-dessus du sol. Des mesures sont prises à tous les mètres pour un total de 50 points de mesure par transect. Des mesures sont simultanément prises en pleine lumière afin d’apporter les corrections nécessaires. En 1999 et 2000, les mesures de températures de l’air et du sol ont été prises à des intervalles de deux semaines au centre de chaque PEP. Des échantillons de sol sont prélevés dans la couverture morte et entre 0 et 10 cm de profondeur pour des mesures d’humidité. À partir du mois de juin 2001, les mesures ont été prises à l’aide de sondes et de consignateurs de données HOBO au centre de chaque PEX. En 2001 dans la PHASE 3, une station météo a été installée au centre de chaque PEX (pour un total de 12) afin de suivre l’humidité relative et la température de l’air ainsi que la vitesse du vent. Les mesures ont été prises en 2001, 2002 et 2003.
Contenu et concentrations du sol en nutriments
Au pourtour de chaque PEP, deux échantillons de sol en vrac sont récoltés dans la couverture morte (LFH), et trois échantillons sont récoltés entre 0 – 10 cm et entre 10 – 20 cm de profondeur dans le sol minéral. Les échantillons de sol minéral sont regroupés trois par trois pour un total de 5 échantillons par PEX et par horizon. Les échantillons de la couverture morte sont empaquetés individuellement pour un total de 10 échantillons par PEX. À chaque PEP, une mesure de masse volumique par horizon minéral est effectuée et la masse de la couverture morte est évaluée à deux reprises à l’intérieur d’un micro-quadrat de 25 x 25 cm. Les méthodes de laboratoire pour les sols sont présentées au tableau 3.5.
Minéralisation nette de l’azote
Les taux de minéralisation sont déterminés d’incubation in situ d’échantillons de sol non perturbés et contenus dans des tubes de PVC (Raison et al. 1987). Les périodes d’incubation vont du début juin à la fin septembre et de la fin septembre au début juin.
Inventaire des débris ligneux
Les résidus sont dénombrés par classe de décomposition et de diamètre le long d’un triangle équilatéral de 30 m de coté par PEX (VanWagner 1982). Des échantillons représentatifs des classes de diamètre et de décomposition présentes sont récoltés pour les analyses de densité et des concentrations en nutriments.
Chute de litière fine
Des trappes à litière sont installées dans chacune des PEP. Ces trappes ont une ouverture de 0.5m2. Le cadre est fait de bois et le filet en tissus moustiquaire (nylon). Les litières sont récoltées une fois à l’automne et une fois au printemps. Les litières sont pesées et analysées pour leur contenu en nutriments.
Décomposition des litières fines et grossières
Les taux de décomposition des litières fines (aiguilles ou feuilles) et grossières (blocs de bois) sont déterminés à partir de sacs de litières (fine et grossière) mis à décomposer in situ. Cinq sacs par type de litière sont placés sur le sol de chaque PEP au début de l’expérience. Les sacs sont récoltés périodiquement. Les poids et concentrations en nutriments sont mesurés au début de l’expérience et à chaque prélèvement subséquent.
Références non citées dans le texte:
( Amacher et al. 1990, Bremmer et Mulvaney 1982, Culley 1993, Handershot et al. 1993, McKeague 1976, Parkinson et Allen 1975, Yeomans et Bremner 1988 )